Bonne année 2025 ou pas, telle est la question !
Nous voici une fois de plus arrivés à cette période de l’année où les conventions sociales nous dictent de formuler des vœux de bonheur, de santé, d’amour et de prospérité à notre entourage. Une tradition bien ancrée, certes, mais qui, cette année, résonne d’une manière particulièrement ironique pour moi. La vérité, c’est que mon réveillon a été tout sauf festif. Loin des cotillons et des rires, je l’ai passé pliée en deux, victime d’une violente crise : vomissements et frissons m’ont clouée au lit toute la nuit. Voilà une belle façon de commencer l’année, n’est-ce pas ? Une véritable incarnation de la « bonne année » !
Alors, pour ce qui est de la santé, on repassera. Difficile de souhaiter la bonne santé quand on la cherche soi-même dés le premier jour de l’an. Ensuite, parlons de l’amour, cet idéal souvent présenté comme une panacée. Soyons réalistes : il semble y avoir bien plus de célibataires et de divorcés que de couples véritablement « heureux ». En ce qui me concerne, je pensais avoir enfin rencontré quelqu’un de bien, mais il semblerait que mes attentes soient encore trop élevées. Une déception de plus à ajouter à la liste.
Et puis, il y a la prospérité. Quelle plaisanterie ! Dès le 1er janvier, on nous assène une litanie d’augmentations : impôts, prix de l’alimentation, du gaz, de l’électricité, d’internet… la liste est interminable. Comment parler de prospérité dans un tel contexte ?
Tout cela pour dire qu’il est temps d’arrêter de se voiler la face. Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours. Alors, cette année, je vous souhaite… une année de merde. Oui, vous avez bien lu. Car au final, sans attentes irréalistes, vous ne risquez pas d’être déçus. Et qui sait, peut-être même que vous serez enfin en phase avec la réalité. Aucune expectation, aucune désillusion : une bonne année, en somme, mais d’un genre nouveau.
Alors, je vous souhaite un bon vent et… bonne merde !